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ADN
16 septembre 2007

Conseil municipal de Nice : Peyrat mauvais exemple

peyratdoigtCONSEIL MUNICIPAL DE NICE DU VENDREDI 14 SEPTEMBRE 2007.

Ambiance de campagne électorale matinale pour ce conseil : les hommes du maire, ou plutôt d’un des partis du maire - «  L’entente républicaine », distribuaient -La lettre du Sénat de Jacques Peyrat.
Cette lettre relate l’intervention du sénateur suite à la présentation du projet de loi sur la récidive.
J. Peyrat est de « ceux qui pensent que le président de la République a eu raison de pointer du doigt le ressenti d’insécurité de notre nation… et de se préoccuper de la récidive. Et, pourquoi pas, viendra aussi le moment de s’intéresser à la réitération…. dans la ville que j’administre, ce sont les policiers eux-mêmes qui se découragent, de  même que les gendarmes ou les gardiens de prison. C’est le coût des procédures, des politiques de la ville, des travailleurs sociaux et des éducateurs, qui s’accroit en proportion inverse de résultats objectifs obtenus. »
Une invitation à la Fête de l’Entente Républicaine était jointe pour le dimanche 16 septembre, journée du patrimoine (vieilles pierres contre vestiges politiques).
Tout à coup, l’on voit surgir de la mairie 4 policiers qui embarquent un homme menotté. Après enquête, nous sommes rassurés par les policiers municipaux : c’est un employé qui était entré dans le bureau de M. Pampaloni, directeur général des services, avec la ferme intention de lui casser la figure.
Un candidat ça va – deux, bonjour les dégâts.
La lutte sans merci qui se livrent  P. Allemand et P. Mottard pour obtenir la mairie en 2008 continue à fragiliser la gauche plurielle au sein du Conseil.
Le maire prend publiquement acte de la démission de P. Mottard de la présidence de Nice plurielle. P. Cuturello (PS) annonce qu’un courrier a été adressé au maire pour l’informer du futur chef, mais qu’il ne dévoilerait pas son nom ce jour (gageons que ce sera lui). Le maire a essayé d’ironiser sur la division qu’il avait pressentie, mais R. Injey (PC) lui a fait remarquer qu’à sa place il n’avancerait pas sur ce terrain. En effet, le maire n’est pas très bien  placé pour ce genre d’exercice (Estrosi vise la mairie ou l’éviction de Peyrat).
Drôles de partenaires
La  maison de l’environnement de la Ville de Nice a signé un partenariat avec VEOLIA qui, pour 10 000 euros, pourra exposer dans ce lieu ses grands projets pour l’environnement. La ville, elle, s’engage à ne pas porter atteinte à l’image de VEOLIA (R. Injey (PC) s’insurge : « c’est une publicité déguisée et peu cher payée »).
Je vous passe le couplet sur les entreprises pas toujours performantes responsables, avec l’incivisme, des dégâts dans les ascenseurs. Cette fois-ci le maire nous annonce qu’il a même ce type de problèmes pour les travaux du TRAM.
Les rats encore et toujours : Re et re-discussion sur les rats qui envahissent la ville malgré les actions de dératisation. Le maire en rajoute : « devant la maison d’arrêt, c’est terrifiant. Les détenus jettent les restes des repas et du pain, ce qui attire les rats » (la cuisine serait elle si mauvaise ?).
Le conseiller Chauvet fait état de l’inquiétude des restaurateurs du vieux Nice. Pas tous innocents les restaurateurs, dont certains  déversent  leurs déchets dans la rue.
TRAM : attention danger
Le maire pousse un cri d’alarme : «  je vais lancer un cri d’alarme : le TRAM n’a pas la voie libre ; les gens ne se rendent pas compte que le chemin de fer en plein milieu de la ville c’est dangereux. Nous n’arrivons pas à faire des essais. Il va y avoir du retard pour la fin des travaux prévue dans quelques semaines. Je mobilise déjà 30 policiers municipaux et j’augure mal de la suite. Personne ne respecte rien. Ces difficultés vont engendrer du retard, je ne veux pas prendre de risques. »
La centième
La délibération 14-20 est attendue car elle évoque les travaux de la future mairie, Place de la Libération. Le conseiller municipal nous informe que le sujet a fait l’objet de 99 délibérations depuis octobre 2006.163 millions - pour l’opposition, ce ce n'est pas cher. Pour le maire : « c’est le prix normal pour une mairie de la 5ème ville de France. (87 millions pour le parking, 17 millions pour l’équipement en salles pour les associations et autres, et 55 millions pour la mairie). Le maire à l’opposition : « on a bien compris que vous n’en voulez pas (ça c’est vrai, ironise un élu PS). La ville a changé, la mairie ne doit plus être ici et éclatée en de nombreux bâtiments. Elle doit être sur le passage du Tramway…"(Des conseillers de Peyrat oublient de voter ou s'esquivent , la campagne electorale va être rude!)
L’université est une chance, saisissez-la :
Le maire avait invité M. Marouani, président de l’Université, à faire une présentation de l’Université de Nice. Très bonne opération en terme d’image, pour la campagne qui s’annonce, que d’inviter un président d’Université qui n’est  pas de son bord politique...
Peyrat serait il un bon élève UMP qui prônera l’ouverture pour sa prochaine liste aux municipales ?
L’on apprend que l’université est performante, et qu’elle permet d’injecter 1,5 milliards dans la ville grâce au personnel, aux étudiants, aux supers labos… et qu’elle contribue à ce que Nice soit capitale de la Culture.
Les anciens donnent l’exemple
Pour finir en beauté ce conseil… Peyrat se plaint de l’incivilité de la population et des jeunes en particulier : « combien de fois je suis obligé de demander à des jeunes qui circulent toutes fenêtres ouvertes de baisser le son de leur musique. Parfois, ils le font fort poliment, mais trop souvent ils me répondent par un bras d’honneur ». L’exemple vient d’en-haut, car souvenez vous du doigt d’honneur que fit le maire à des manifestants.

Teresa MAFFEIS

photo : J. Peyrat maire de Nice le doigt à l'honneur.

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